Adjuc Minor Cornelius Tennant, CD, CTRC (retraité) – Vétéran du Jour J

19 Jan 21

Le Vétéran du Jour J du CTRC
Adjudant-chef (ret) Minor Cornelius Tennant

13 juin 1923 – 19 janvier 2021

Mari, père, grand-père et Vététran. Minor est né dans la campagne de la Saskatchewan en 1923. Placé à l’orphelinat de Moose Jaw dès son plus jeune âge, il est adopté et élevé dans une ferme près de Chaplin.

Appelé “Jack” par ses amis et sa famille, à seulement 19 ans, il monte à bord d’un train et quitte la Saskatchewan pour partir à la guerre. Il a eu une carrière très distinguée dans le Corps des transmissions royal du Canada. En Normandie, il a servi comme opérateur radio au sein du Royal Winnipeg Rifles, soutenu par le 12e Régiment de campagne de l’Artillerie royale canadienne.

Lors du débarquement à Juno Beach, son unité subit de lourds bombardements alors qu’elle avance. Jack a été blessé mais il est resté en service pendant des heures, relayant des messages. Il a perdu son meilleur ami ce jour-là. Après s’être rétabli en Grande-Bretagne, il est retourné au combat, contribuant à la libération de la France et du reste de l’Europe.

À Bournemouth, en Angleterre, il rencontre Phyllis Burden, qui s’envole pour le Canada un an après la fin de la guerre pour devenir sa belle épouse.

Jack a poursuivi sa carrière militaire jusqu’à sa retraite à Ottawa en tant qu’Adjuc en 1977. Son service d’après-guerre l’a conduit au siège de l’OTAN à Paris dans les années 1950, au maintien de la paix au Vietnam en 1959-60 et à une affectation en Égypte en 1962-63.

En famille, Jack et Phyllis et leurs enfants David et Pamela ont vécu à travers le Canada.

Jack a toujours été un passionné de radioamateur, parlant “sur les ondes” à des gens qui se trouvaient littéralement aux quatre coins du monde et bien au-dessus. Parmi ses centaines de cartes de contact, on trouve celles des navettes spatiales et de la station spatiale MIR. Il a également été un membre actif de la Légion de Richmond.

Plus tard, Jack et Phyllis ont déménagé à Winnipeg pour être plus proches de leur fille Pamela, de leur mari Reg Sherren et de leurs précieux petits-enfants Mitchell et Emma.

Il est resté en contact avec des amis lointains, y compris ceux de Normandie qui ne l’ont jamais oublié. Il a reçu la médaille de la Légion d’Honneur pour son service dans la libération de la France. Il s’agit de la plus haute distinction militaire française.

Plus près de nous, il y a eu aussi des voyages de retour en Saskatchewan pour retrouver des amis très chers.

Jack a perdu Phyllis en 2014. Dans ses dernières années de vie au Deer Lodge, il aimait aller au pub pour boire une pinte et écouter Reg jouer de la guitare. Les airs de country sont ses préférés !

Une autre des plus grandes générations est perdue pour nous. Nous l’aimions tous tellement. Joyeuses pistes Jack. Nous ne t’oublierons jamais.