Transmissions dans les pays du Baltique
En tant que signaleur attaché à l’escadron de transmissions du Groupement tactique de la Présence avancée rehaussée (GT eFP) au camp d’Adazi, en Lettonie, je suis témoin du travail que le Canada et ses alliés ont accompli pour s’assurer que les agresseurs extérieurs (visibles et invisibles) ne constituent pas une menace pour la paix mondiale. Cela inclut le COVID-19.
L’opération REASSURANCE est un excellent exemple de l’engagement et de la volonté de se défendre contre les menaces des acteurs étrangers, de maintenir la paix et d’assurer la prospérité mondiale. Les citoyens de la République de Lettonie, le Dominion du Canada et la population mondiale peuvent être assurés que si la Lettonie est attaquée, les Alliés que les Lettons ont invités sur leur sol sont prêts à se battre comme si c’était leur maison. Le patriotisme et le moral sont au plus haut dans l’ensemble du Groupement tactique. Comme COVID-19 représente un véritable défi pour le monde, ici avec l’OTAN, il nous a non seulement rendus plus forts, mais il nous a tous unifiés.
Tout au cours de cette tournée, mon objectif personnel est d’assurer l’interopérabilité entre les nations et de renforcer l’unité au sein de l’OTAN. Je ne suis peut-être qu’une petite pièce d’un grand casse-tête, mais je travaillerai avec chaque membre à tous les niveaux de la chaîne de commandement, dans n’importe quelle organisation. Ce que cela signifie du côté des communications, c’est de veiller à ce que nous puissions communiquer sans faille avec nos alliés dans le cadre de cette mission. Travailler dans un environnement aussi diversifié et collaboratif a été gratifiant et m’a aidé à progresser vers mon objectif d’être plus interopérationnel, ce qui, en retour, a apporté plus d’unité avec nos partenaires. L’un des principaux projets sur lequel je travaille est de pouvoir communiquer avec les navires de la coalition en mer Baltique. Cette capacité à communiquer avec les marins Alliés sera d’une grande aide pour la défense de nos alliés lettons.
Nous nous entraînons aux côtés de nos camarades Alliés, en nous adaptant à leurs tactiques et à leurs techniques tout en trouvant des solutions innovantes. Chaque soldat déployé dans le cadre de cette mission continue à approfondir sa connaissance de son métier. Avec les signaleurs, la communication sur un réseau commun unifié avec nos partenaires a été un défi enrichissant. L’expérience que j’ai personnellement acquise m’a permis d’être un soldat plus efficace, et elle a permis ma croissance personnelle. Si mes compatriotes au Canada pouvaient voir nos soldats en action, ils seraient sans doute fiers de nous. Nous sommes professionnels. Nous sommes fiers. Nous sommes canadiens. #NousSommesOTAN.
Écrit par le Sgt Brock Bickerstaffe
A propos de l’auteur
Le sergent Brock Bickerstaffe est l’actuel Chef opérateur des communications de l’escadron de transmissions eFP déployé dans le cadre de l’opération REASSURANCE à Adazi, en Lettonie. Il est né et a grandi à Kingston, dans l’Ontario. Il s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes en novembre 2008. Sa première affectation en dehors du système d’entraînement a été au Régiment des transmissions interarmées des Forces canadiennes, puis en juillet 2018, il a été affecté au Quartier général du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada et à l’Escadron des transmissions de la BFC Valcartier. Peu après, il a été affecté au 34e Régiment des transmissions à Westmount, au Québec, pour une brève période. En août 2020, il a été affecté à son unité actuelle au sein du 2e bataillon du Royal Canadian Regiment à la BFC Gagetown. Il a déjà été déployé dans le cadre de l’opération ATTENTION à Kaboul, en Afghanistan, de juin 2013 à janvier 2014, et à deux reprises dans le cadre de l’opération IMPACT à la base aérienne d’Ali Al Salem au Koweït, d’octobre 2014 à avril 2015 et de novembre 2018 à mars 2019. Il a également mené des missions sur l’opération SNOWGOOSE à Chypre (mars 2013), l’opération FOUNDATION à Bahreïn (décembre 2015), l’opération REASSURANCE en Lettonie (septembre 2016) et l’opération DISTINCTION à Mons, en Belgique, et à Vimy, en France (avril 2017).